Quels sont les nouveaux outils pour (re)découvrir les œuvres, le patrimoine ?

Vous devez vous en douter, la réalité virtuelle permet de vivre une action à la première personne, comme si nous étions sur place à l’aide d’un casque VR. Cet avantage est très utile pour la culture et le patrimoine, en effet, il sera par exemple possible de revivre une époque, un événement passé, comme, la prise de la Bastille ou les guerres mondiales. 

De plus, nous avons évoqué lors d’un précédent article, que la réalité virtuelle est une machine à empathie (cf: la VR pour comprendre les différences) qui permet de faire ressentir des sensations et des émotions. Grâce à ces expériences immersives, nous pourrons ressentir des sensations face à certains évènements historiques, ainsi, la compréhension de l’histoire et des événements seront mieux assimilés par les visiteurs, une méthode simple et efficace pour éviter de reproduire les erreurs du passé et de sensibiliser les nouvelles générations. En d’autres termes, la technologie immersive deviendrait le bus magique nouvelle génération !

Les bâtiments et les œuvres ont aussi leur histoire et ils ont évolué par des travaux de rénovation ou ont été détruits avec le temps ou les guerres. C’est par exemple le cas pour les châteaux-forts en ruine, la réalité virtuelle et/ou augmentée permet à l’utilisateur de visualiser l’édifice d’origine, d’imaginer son extérieur ou encore revivre un banquet de l’époque. Par exemple, MuseoParc Alésia en Côte-d’Or a utilisé la réalité augmentée pour faire découvrir l’époque de Vercingétorix, afin de mieux comprendre l’histoire de ce gaulois tout en s’amusant. Ces outils permettent de visiter autrement et de mieux comprendre et vivre l’Histoire.

Afin d’éviter la dégradation des œuvres, des sites, de la faune et de la flore, due aux piétinements des visiteurs et bien-sûr aux incivilités… Certaines œuvres et sites fragiles se dégradent au fils du temps. La solution actuelle, est la rénovation ou la construction d’une version “bis” du lieu pour protéger les originaux. Ces solutions sont coûteuses et prennent du temps, alors qu’une version digitale 2.0 pourrait régler le problème. En effet, l’expérience en réalité virtuelle est plus rapide, le développement d’une application prend entre 2 et 4 mois en fonction du projet. De plus, la technologie est sans limite pour permettre la mise en place d’interaction sans endommager les lieux, la faune et la flore. 

Par ailleurs, la visite 2.0 permet de voir le lieu ou l’œuvre sous d’autres angles, voir ce qui est invisible à l’œil nu, par exemple, les coups de pinceaux de l’artiste, la construction du lieu, les ajouts et les modifications opérées au fil de temps. Cette solution permet de protéger les œuvres tout en offrant de nouvelles possibilités aux visiteurs.

Un avantage non négligeable est l’accessibilité de ces applications, en effet elles peuvent être disponibles en ligne ou sur des casques VR appartenant aux sites touristiques. Il est important de noter, que les personnes en mobilité réduite ne peuvent pas forcément visiter tous les lieux touristiques par exemple une grotte ou certains châteaux qui ne sont pas accessibles malgré des travaux de mise en conformité. Les expériences immersives permettent de pallier à ce problème, afin que ces personnes puissent profiter d’une visite de ces lieux en toute quiétude.

Par ailleurs, ces technologies sont accessibles sur différents supports, et permettent aux plus jeunes ou aux plus geeks, de s’intéresser à la culture et de comprendre de manières ludiques, l’histoire d’un évènement ou d’un lieu. Un outil efficace pour attirer de nouveaux visiteurs, car les nombreux panneaux explicatifs n’attirent pas forcément les plus jeunes. 

D’autre part, en proposant des applications sur différents supports (smartphone, casque VR ou tout simplement sur internet), la culture est accessible à tout le monde directement depuis chez soi.

Voici une vidéo 360° pour vous faire découvrir la ville de Strasbourg et ses lieux les plus notables sans vous déplacer.